Il vise à empêcher que la mission de l'interprète soit accomplie à distance. En Guyane et plus généralement en outre-mer, de nombreuses personnes parlent une autre langue que le français. Dans de tels cas, il importe au plus haut point qu'un interprète soit présent pour expliquer ses droits au prévenu. L'intervention à distance ne constitue nullement un progrès, car la présence physique de l'interprète auprès du prévenu, en garde à vue comme au tribunal, facilite grandement la communication.
Nous sommes donc opposés à la médiation par un écran, qui fera obstacle à la communication et risque de conduire à surinterpréter les propos traduits.