J'avais déposé en commission un amendement tendant à ce que soit créé en Guyane, éventuellement à titre expérimental, une juridiction ou un pôle spécialisé dans le trafic de drogue, l'orpaillage illégal, la pêche illégale et le trafic d'êtres humains à travers le Brésil et d'autres pays environnants. Cet amendement ayant été repoussé, je l'ai redéposé pour la séance, mais il a été retoqué au motif qu'il contrevenait aux dispositions de l'article 40. Je rappelle que nous examinons une loi de programmation, ce qui, normalement, permet d'envisager la mise en œuvre de solutions spécifiques pour certains territoires français.
Je m'étonne donc qu'on écoute la procureure qui souhaite utiliser la visioconférence, alors que, compte tenu de la taille de la Guyane et de sa position sur le continent sud-américain, il serait largement préférable d'y instituer un pôle spécialisé.