C'est presque une question philosophique qui s'impose à nous : devons-nous aller aussi loin que le permettent les avancées technologiques et scientifiques ? En matière bioéthique, nous nous demanderions s'il est bien raisonnable de donner cours à tout ce que la science permet. En l'occurrence, nous discutons d'une matière pénale et, encore une fois, on s'en tient au domaine de l'affect : il est question d'opposer des criminels et des victimes et de donner aux enquêteurs tous les moyens possibles. Sauf qu'en réalité, nous avons affaire à des suspects et à des plaignants,…