Rappelons les chiffres : 17 milliards en un semestre pour le groupe Total, soit deux fois plus que l'an dernier, année record déjà. Soit l'équivalent de l'augmentation de la charge de la dette ! Vous direz ce que vous voudrez : rien ne légitime de ne pas imposer davantage ces profits liés à l'explosion des prix à la pompe et à la spéculation sur l'une des énergies les plus polluantes. Nous avons trop besoin de ces recettes, ne serait-ce que pour décarboner l'économie. Ne pas les taxer est moralement, politiquement, économiquement, financièrement et écologiquement intenable.