En pratique, les choses sont différentes. Nous voulons faire confiance au Gouvernement, mais cette attitude n'exclut pas le contrôle. La réforme du code de procédure pénale correspond à une demande très ancienne, et désormais urgente. Ce code est devenu un catalogue de mesures, allant du stade de l'enquête à l'administration pénitentiaire, dans un joyeux désordre. C'est un véritable Almanach Vermot, avec une page par jour à lire… Cet amoncellement a rendu la tâche des acteurs de la justice et de la chaîne pénale très difficile.
Pour réformer le code de procédure pénale, nous autres parlementaires manquons de moyens – il faut l'avouer. Personne, d'ailleurs, ne s'est saisi de cette question. Je suis la première à le regretter, mais nous n'avons pas les moyens de mener cette réforme.