Quel représentant de la nation peut, en conscience, s'opposer à la création de nouveaux postes de personnel pénitentiaire ? Pire encore, quel représentant de la nation peut décemment choisir de voter une motion de rejet préalable de ce texte, alors que notre pays subit de violents troubles ? Je m'interroge, et je suis loin d'être la seule.
Pour notre part, nous avons la certitude que ce texte nous permettra d'envoyer un signal fort à la justice et qu'il est attendu par nos concitoyens comme par ceux qui travaillent pour la justice. Pour toutes ces raisons, il n'est pas question de refuser le débat. Nous voterons évidemment contre la motion de rejet, dans l'intérêt de la justice et des Français.