Le plan « 5Rhône » consacre 27 millions d'euros à l'accompagnement des agriculteurs pour les aider à moderniser les réseaux d'irrigation, afin qu'ils soient moins fuyards, et à définir de nouvelles pratiques plus résilientes face au changement climatique.
La prolongation de la concession ayant été soumise à la Commission européenne, il n'y a pas d'inquiétude sur ce point.
Les collectivités territoriales sont très présentes dans CNR, dont elles possèdent 17 % du capital, et disposent de quatre représentants sur dix-huit dans le conseil de surveillance. Surtout, nous travaillons main dans la main avec elles dans le cadre des plans « 5Rhône ». CNR est donc une entreprise réellement exemplaire.
Selon l'étude de l'agence de l'eau, les débits d'étiage, notamment dans le sud, pourraient baisser de 20 %. La conception des ouvrages de CNR en marches d'escalier permet de garantir la navigation et la profondeur des nappes phréatiques. Il n'est donc pas nécessaire de réaliser des investissements supplémentaires. Concernant l'exploitation de nos ouvrages, nous devrions pouvoir continuer à turbiner l'eau que le Rhône nous donnera. Nous avons toujours turbiné moins d'eau en été qu'en hiver, d'abord parce que la ressource est inférieure mais aussi parce que c'est le moment où nous réalisons la maintenance de nos installations. Nous profitons donc au maximum de l'eau lorsqu'elle est disponible et, pendant l'été, nous faisons de la maintenance.