Je partage votre avis sur l'importance de l'hydroélectricité dans le mix énergétique car elle est prévisible et pilotable : c'est un complément parfait des autres énergies renouvelables.
Pour que les projets d'hydroélectricité soient mieux acceptés, il faut faire de la pédagogie et expliquer que cette énergie est nécessaire parce qu'elle est prédictible et pilotable. Il faut aussi rappeler que toute production d'énergie, quelle qu'elle soit, a nécessairement un impact. Il faut évidemment y être attentif, notamment en ce qui concerne la biodiversité, et accompagner ces projets de sorte que les territoires se les approprient.
Concernant le programme de travaux, nous avons lancé des études d'avant-projet, ainsi que plusieurs études de sites pour l'ouvrage Rhônergia. Nous n'avons pas encore engagé beaucoup d'argent sur ces projets mais nous avons avancé dans nos études et dans l'évaluation environnementale afin de pouvoir déposer les permis. Il faut mener une concertation sur ces projets pour les expliquer aux territoires et ensuite les réaliser.
S'agissant des relations avec la Suisse concernant les chasses du Rhône, que nous appelons désormais Apaver – abaissement partiel de la retenue de Verbier –, la prochaine opération devrait avoir lieu en 2024 ou 2025. Les discussions avec nos partenaires suisses se poursuivent.