Notre puissance se répartit actuellement entre les 3 000 MW de la concession du Rhône – qui proviennent de l'hydroélectricité au fil de l'eau – et 1 000 MW d'éolien et, dans une moindre mesure, de photovoltaïque. Les 1 500 MW que nous allons ajouter à l'horizon 2030 proviendront, pour les deux tiers, du photovoltaïque.
L'étude de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse explique qu'à l'horizon 2055, le débit du Rhône variera. Même si l'on peut penser que le débit moyen ne diminuera pas, du moins d'une manière substantielle, ce dernier ne signifiera plus rien, car on aura beaucoup plus d'eau que maintenant en hiver et beaucoup moins d'eau en été. On devra s'adapter collectivement à cette évolution.