Voilà trente ans que le loup est réapparu en France – cela a commencé par les Alpes-Maritimes, en 1992. Cet animal provoque des dégâts considérables sur la faune sauvage et sur nos élevages bovins, ovins et caprins. Régulièrement, dans les territoires alpins, les éleveurs lancent l'alerte pour que l'État agisse. Le loup aurait porté atteinte à plus de 12 000 bêtes en 2022, et les attaques contre les troupeaux auraient doublé entre 2012 et 2022. Aujourd'hui, malgré une présence accrue des bergers auprès de leurs troupeaux, l'emploi de dispositifs de protection et de régulation, ainsi que diverses aides, le canidé devient également un danger pour l'homme. S'il ne s'agit évidemment pas de porter atteinte à l'espèce, il faut la réguler davantage. Le loup est aux portes de nos villes et a envahi nos villages de haute montagne. Monsieur le ministre, que comptez-vous faire pour réduire la présence du loup et, ce faisant, protéger nos éleveurs et nos habitants ? Entendez-vous renforcer les quotas de prélèvement et faciliter les tirs de défense renforcée des éleveurs en cas d'attaque ?