Je m'exprimerai en ma qualité de corapporteure du groupe de travail de la commission sur le suivi de l'inflation. Les prix alimentaires ont augmenté de 15 à 20 %, ce qui affecte particulièrement les ménages aux revenus les plus modestes. Aujourd'hui, 16 % des gens disent connaître la faim dans un pays qui est tout de même la sixième puissance économique mondiale. Cela a deux conséquences très concrètes. D'abord, on assiste à l'effondrement de la demande et de l'offre de bio alors que c'est sous Emmanuel Macron que les aides au maintien en bio ont été supprimées. Que faites-vous pour contrer cet effondrement ? Ensuite, les marges des grandes industries agroalimentaires flambent, ce que même Bruno Le Maire reconnaît, après l'avoir nié. Toutefois, il refuse toujours de réguler les marges et d'obliger ces industries à renégocier. Monsieur le ministre, vous résignez-vous également à l'impuissance, ou avez-vous prévu d'agir pour encadrer ces marges et ces profits ?