Monsieur le ministre, vous vous êtes rendu lundi en Gironde pour lancer un grand plan d'arrachage viticole afin de répondre à la très grave crise que traverse la viticulture bordelaise. Le montant des indemnisations peut paraître un peu faible compte tenu des lourds emprunts que doit encore rembourser une partie des viticulteurs. On peut considérer qu'il s'agit d'une crise de surproduction, ce qui correspond à la philosophie de ce plan, mais on peut également y voir les effets d'un déficit de commercialisation. Notre diplomatie sait faire la promotion des Airbus ou de l'armement. Quand se mettra-t-elle au service de la viticulture et assurera-t-elle la promotion de nos vins à l'export ?
Par ailleurs, je reviens sur les campagnes honteuses du ministère de la santé, qui visent à diaboliser le vin et l'alcool. Monsieur le ministre, comptez-vous faire cesser cette diabolisation et assurer la promotion de la consommation responsable du vin ?