La pyramide des âges nous enseigne qu'au cours des dix prochaines années, plus d'un agriculteur sur deux prendra sa retraite. D'ores et déjà, un tiers des exploitations ne sont pas transmises faute de repreneur. Dans ce contexte, l'installation de jeunes agriculteurs y compris hors du cadre familial et du milieu agricole, est une nécessité pour relever le défi du renouvellement des générations et assurer la pérennité du modèle économique. L'augmentation du prix du foncier et de sa transmission depuis une vingtaine d'années rend plus difficile l'installation des jeunes, qui ne peuvent pas toujours faire face au coût du foncier transmis, d'autant plus qu'en cas de reprise d'exploitation ils doivent investir constamment pour intégrer les transitions climatique, environnementale, technologique et numérique. Parallèlement, les exploitants comme les repreneurs doivent faire face à une pression fiscale soutenue.
Monsieur le ministre, quelle articulation proposerez-vous, dans le pacte et la loi d'orientation et d'avenir agricoles (Ploa), pour faciliter la transmission des exploitations et du foncier ainsi que l'installation des agriculteurs ?