Je veux tout d'abord vous rassurer : le foncier fait bien partie du texte. Toutefois, ce n'est pas une loi foncière car d'autres sujets importants doivent également être traités, comme le financement – nombre de jeunes ne peuvent s'installer faute de capitaux –, la souveraineté dans les moyens de production et l'accès à l'eau.
S'agissant de l'élevage, vous parlez d'or, monsieur Potier : sans éleveurs, on ne peut maintenir les prairies ni les haies, on ne peut faire évoluer le cycle de l'azote, y compris pour la fertilisation de l'agriculture biologique. Enfin, comment assurer sa souveraineté si l'on fait disparaître les élevages ? Voilà les enjeux qu'il nous faut affronter.