Vous soulevez deux questions que nous avons explorées dans le cadre des travaux préparatoires au pacte et à la loi d'orientation et d'avenir agricoles.
Tout d'abord, comment rendre les métiers agricoles – celui de chef d'exploitation et celui d'actif agricole – plus attractifs ? Comment rendre la découverte de ces métiers plus puissante ou plus opérante ? « L'aventure du vivant » est un outil qui fonctionne assez bien, mais il est nécessaire de passer à une autre échelle pour permettre aux jeunes, à travers leurs stages ou d'autres dispositifs, de découvrir la diversité des métiers agricoles. Compte tenu de la situation démographique, les jeunes ont moins de contacts avec ce secteur qu'avec d'autres : aussi leur connaissance de l'agriculture et des agriculteurs est-elle moins grande. Nous devons travailler sur ce sujet et aller plus loin, y compris en matière de formation.
En outre, il faut davantage parler d'agriculture, que ce soit dans l'enseignement primaire, pour faire découvrir le monde agricole, ou au collège et au lycée, pour faire découvrir les métiers. Cette action est importante afin d'assurer le renouvellement des générations. Notre société a besoin d'un monde agricole plus ouvert – il est prêt à s'ouvrir, il faut donc que nous lui en donnions les moyens.