C'est indiscutablement d'une telle reconnaissance que témoigne le présent projet de loi. Il est cependant difficile d'examiner ce texte sans le replacer dans un contexte plus large et sans aborder les nombreuses réserves qui entourent l'attribution de la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar et l'organisation dont elle fait l'objet dans ce pays.
Se pose d'abord la question de l'impact environnemental des huit stades qui ont été construits pour la compétition. Même si les promoteurs ont prétendu respecter la neutralité carbone, ils n'ont à ce jour pas apporté d'éléments probants. La climatisation des stades à ciel ouvert interroge.