Jean-François Lamour avait déjà évoqué en 2003 la montée du communautarisme dans le sport : elle existe et n'est pas circonscrite au monde sportif, mais elle n'est pas l'objet de la commission d'enquête.
Le sport est un formidable facteur d'intégration et d'émancipation citoyennes comme de promotion sociale. Les différences religieuses et sociales n'y ont pas leur place car il est le lieu de la mixité.
Je veux avoir un mot pour nos 300 000 associations sportives, nos 107 fédérations, nos clubs et les 3,5 millions de bénévoles : sans leur engagement, la France ne pourrait être cette formidable nation sportive. Dans ma circonscription, une association de football fête ses 100 ans : je veux saluer ses 450 bénévoles et, à travers eux, tous les bénévoles de France.
Il ne faut pas jeter l'opprobre sur toutes les associations et toutes les fédérations, ce qui n'est d'ailleurs pas la position de nos collègues du groupe Écologiste-NUPES. Des scandales ont néanmoins secoué le monde du sport récemment et ont terni l'image du sport français, à peine un an avant les Jeux olympiques et paralympiques ; ils ont révélé des dysfonctionnements au sein des fédérations sportives, notamment de la Fédération française de rugby (FFR) et de la Fédération française de tennis (FFT). L'émission « Stade 2 » a par ailleurs fait état de pratiques contestables et dangereuses pour la santé des athlètes en France.
Ces révélations nous indignent ; les faits qu'elles mettent en lumière sont évidemment inacceptables dans le milieu du sport. Comme mes collègues, je forme le vœu que ces pratiques opaques et délétères soient éradiquées et que nous trouvions ensemble des solutions concrètes.
Je veux saluer Mme la ministre des sports, qui, sans attendre la création de cette commission d'enquête, a lancé plusieurs audits et a pris plusieurs mesures importantes. Je souhaite à mes collègues de cette commission d'enquête un travail fructueux.