Comment espérer travailler correctement sur les défaillances dans le monde du sport sans oser nommer l'islamisme qui, chaque jour, gagne un peu plus de terrain ?
Le journal Le Parisien a révélé récemment l'ampleur, lors de matchs de football, des incidents liés au port du voile, au mépris parfois du règlement de la Fédération française de football (FFF) qui interdit tout port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse.
Dimanche dernier à Pierrefitte-sur-Seine, un arbitre a dû être escorté par les forces de l'ordre pour sortir du gymnase. Quel était son crime ? Il avait refusé de faire jouer le match parce que des joueuses souhaitaient rester voilées. Chaque semaine, des militantes islamistes bravent l'interdit et provoquent notre République en exhibant leur étendard.
Sur le terrain, comme partout, il faut mettre la religion de côté, c'est ce que martèlent les arbitres qui se sentent abandonnés. Mais l'islamisme, dans le sport ou ailleurs, ne recule pas. À l'entrisme islamiste se mêle la dictature du communautarisme ainsi que le racisme, la stigmatisation et l'exclusion qui en découlent.
Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face : dans le football amateur, dans bon nombre de quartiers à forte immigration et dans des zones de non-droit, le racisme anti-Blancs est devenu la norme. En 2019, le journaliste Pierre Ménès avait osé dénoncer publiquement cette vérité honteuse qui dérange.
Je regrette que l'exposé des motifs de la résolution ne daigne même pas mentionner des phénomènes qui sont pourtant à rapprocher du sexisme, du racisme, de l'homophobie et du repli identitaire.
Malgré tout, j'espère que la commission d'enquête permettra de mettre en lumière les véritables dérives et les défaillances qui gangrènent le monde du sport. Le groupe Rassemblement national votera donc en faveur de sa création.