Je porte aussi un grand intérêt à la région Grand Est, à la question de l'intermodalité et à la problématique transfrontalière ; nous y sommes aussi confrontés dans ma région, l'Alsace, en ce qui concerne l'Allemagne et la Suisse.
Le rapport préparé par notre collègue est très éclairant au sujet de la situation du Grand Est et du quotidien des centaines de milliers de personnes qui traversent chaque jour la frontière pour aller travailler au Luxembourg et, dans l'autre sens, en France. Ces personnes, vous l'avez dit, sont de plus en plus nombreuses. L'accord signé en 2018 apportera de premières améliorations dès l'année prochaine, et les capacités de transport ferroviaire devraient augmenter de près de 75 % à l'orée de la période 2025-2030. C'est un élément absolument essentiel, quoi que l'on puisse penser par ailleurs.
Cet avenant permettra aussi la construction de parkings relais, pour que les usagers puissent laisser facilement leur voiture à proximité des gares. La promotion de l'intermodalité est incontestablement un moyen supplémentaire pour permettre à la France de suivre sa feuille de route en matière de transition écologique et énergétique.
L'axe Metz-Thionville-Luxembourg est un axe routier important, et il est essentiel qu'il ne soit pas congestionné. Il faut également souhaiter que le succès du transport ferroviaire puisse donner, dans un avenir très proche, des idées pour développer le fret et continuer à rendre nos échanges plus vertueux.
Nous nous étions engagés de la même façon en 2019, dans le traité d'Aix-la-Chapelle, à améliorer les liaisons ferroviaires entre la France et l'Allemagne. De façon générale, il serait intéressant de raisonner dans le cadre des bassins de vie, à l'échelle européenne, au lieu de se limiter à nos frontières. C'est vrai pour la santé et de nombreuses activités, pour lesquelles notre approche, encore assez franco-française, devrait être élargie.
Le groupe Démocrate se réjouit de cet avenant et votera en sa faveur.