Oui, cela s'appelle la démocratie, et je vais maintenant développer un point de vue différent du sien, en toute tranquillité. Premièrement, il n'est pas de mode de production d'énergie qui n'ait de conséquences, notamment sur la question qui nous occupe aujourd'hui, c'est-à-dire le foncier. Si, demain, nous augmentons considérablement le recours aux énergies renouvelables, qu'il s'agisse du photovoltaïque, de l'hydroélectricité ou encore de l'éolien, cela mangera du foncier, ne serait-ce que parce que ces modes de production d'énergie nécessitent des réseaux de transport d'électricité diffus, lesquels sont très gourmands en la matière. Le parc d'éoliennes offshore au large du Tréport, par exemple, nécessite un site de 20 hectares sur la commune de Penly pour les lignes à haute tension.
Deuxième remarque : s'il est vrai qu'un EPR demande beaucoup de béton – ce serait mentir que de le contester –, il peut être accompagné de créations de crèches, d'une gendarmerie, d'une nouvelle caserne de pompiers, de logements, d'offres de formation ou, plus généralement, de services publics.