Stéphane Delautrette :
Il s'agit d'empêcher que des travaux ou des opérations relèvent de projets d'envergure nationale ou européenne du seul fait de leur nature ou de leur importance. Monsieur le ministre, « l'importance » est subjective, indéfinie et déconnectée du caractère d'utilité publique d'un projet.
Le 7o du III de l'article 194 de la loi « climat et résilience », créé à l'article 4 du texte, prévoit déjà huit critères permettant de considérer un projet comme d'envergure nationale ou européenne. Il est donc inopportun qu'un projet ne répondant à aucun de ces critères puisse aussi être considéré comme tel s'il est jugé « important ». Une telle extension à tous les champs possibles, quasiment sans limites, est problématique. C'est pourquoi nous souhaitons supprimer cette référence, afin de ne viser que les projets ayant effectivement bénéficié d'une déclaration d'utilité publique.