Tout cela coûte très cher. Reconnaissons que de nombreux maires qui subissent ces coûts sont conduits à revoir leur modèle de développement. Nous avons tous pris conscience qu'il convient de rapprocher les services, afin que les habitants des communes puissent y avoir accès à pied ou à vélo. En quelque sorte, le recentrage de la ville et la promotion de centres urbains vont dans le sens de l'histoire. Je suis donc optimiste quant à l'avenir des communes et des territoires ruraux, car ce sont eux qui présentent le potentiel le plus élevé.
Tel est le sens de notre action depuis 2017, par l'intermédiaire du programme Petites Villes de demain ou encore de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) – je souhaite d'ailleurs que cet organisme puisse venir en aide à l'ensemble des communes plutôt qu'à un nombre restreint de communes sélectionnées par les préfectures, et j'espère que nous pourrons en débattre dans le cadre du prochain projet de loi de finances. En attendant, ne laissons pas croire que nous abandonnons les territoires, notamment ruraux, mais continuons à leur apporter des solutions ; le texte en contient certaines, qui pourront être complétées grâce à des textes ultérieurs.