Il vise lui aussi à alerter sur le trafic d'espèces protégées. Le terme « viande de brousse » désigne la viande d'animaux sauvages destinée à la consommation humaine – singes, crocodiles, serpents ou encore éléphants. La consommation de ces animaux est interdite, car il s'agit d'espèces protégées et très souvent inscrites sur la liste de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle fait par ailleurs courir des risques de zoonose.
Pour autant, la demande est forte et ce trafic est particulièrement lucratif, puisqu'il arrive en quatrième position derrière le trafic de drogue, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains. Chaque semaine, des dizaines de tonnes d'espèces animales sont saisies dans les aéroports parisiens. Il est donc urgent d'agir. La secrétaire d'État chargée de l'écologie, Bérangère Couillard, a annoncé la création d'un groupe de travail sur la question, mais nous manquons cruellement de données précises, qui constituent pourtant la première étape au nécessaire renforcement de notre action, d'où cet amendement.