S'agissant des réservistes de la première catégorie, pour répondre à mon collègue venant de l'autre côté de l'eau – expression que les habitants de l'agglomération havraise connaissent –, il ne s'agit pas seulement de bien viser, même si c'est toujours préférable, mais d'avoir été formé à se retenir d'utiliser son arme, à ne pas paniquer lorsque la question de son emploi se pose. La formation dont nous parlons ne porte pas tant sur le tir que sur l'usage à bon escient de l'arme, quand sa vie est en danger.