Madame la Première ministre, voilà un an que nous sommes élus, un an que nous portons la voix de nos concitoyens ultramarins – en ce qui me concerne, celle des Réunionnais. C'est un an de lutte, un an d'alertes sur la précarité qui touche les peuples d'outre-mer. Un an de mandat, c'est un an de combat. Ce sont 365 jours d'alertes non-stop sur notre situation devenue intolérable. Cela fait un an que nous, députés dits d'outre-mer, alertons sur le coût de la vie dans nos territoires. Tout est cher : manger, se déplacer, communiquer et même s'amuser. Tout cela dans une situation de duopole-monopole économique qui, avec la complicité de l'État, profite aux grandes industries – ceux-là mêmes qui tenaient le fouet pendant l'esclavage.