Votre question me donne l'occasion de rappeler les annonces fortes faites par la Première ministre lors de son déplacement à La Réunion : amplification de l'intervention de l'Anah – Agence nationale de l'habitat –, passage de 30 à 50 % des aides pour les travaux de réhabilitation, extension de la totalité du crédit d'impôt au logement social – demande très forte et justifiée des bailleurs sociaux de La Réunion et de l'ensemble des territoires d'outre-mer –, extension de MaPrimeRénov' Copropriétés et de MaPrimeAdapt' aux territoires d'outre-mer.
Je commence par citer ces dispositifs, car en outre-mer comme sur l'ensemble du territoire hexagonal, nous devons privilégier le parcours résidentiel et la réhabilitation des logements. La première des réponses à la crise du logement, c'est le logement existant.
Vous avez raison, il faut accompagner le développement du logement à La Réunion, en outre-mer et sur le territoire hexagonal. Nous avons fait le choix de supprimer une niche fiscale qui a fait la preuve de son inefficacité, puisqu'elle a servi à construire des logements qui sont parfois de piètre qualité, des copropriétés souvent fragiles. Oui, nous faisons le choix du logement locatif intermédiaire, en confiant sa gestion à des institutionnels qui l'assureront mieux. Nous allons mettre l'accent sur ce type de logements, en étendant le zonage où il est possible de construire des logements intermédiaires, y compris dans les territoires d'outre-mer. Avec le ministre délégué chargé des outre-mer, nous continuons par ailleurs à œuvrer pour développer le logement en outre-mer avec différents partenaires, en particulier l'USH – Union sociale pour l'habitat –, dans le cadre du pacte de confiance que nous signerons bientôt.