Je prendrai deux exemples. Le premier est celui des Jeux olympiques. Nous savons que les flux vont être très importants à nos frontières et qu'il sera pertinent de fournir un renfort à nos douaniers le temps de l'événement.
Le second concerne l'accostage de l'Ocean Viking sur notre territoire, qui a entraîné un pic d'activité imprévu. C'est en effet aux douaniers que nous avons confié le débarquement des passagers. Ils ont eu besoin d'un renfort localisé, pour lequel nous aurions donc pu mobiliser la réserve opérationnelle.
Deuxième finalité de la réserve opérationnelle des douanes : faire bénéficier ponctuellement à cette administration de compétences de pointe. À cet égard, je reprendrai l'exemple, que j'avais pris en commission, de la DNRED, dont le directeur, Florian Colas, est d'ailleurs présent ce soir. Pour avoir rencontré les équipes de cette direction, je puis vous dire qu'ils ont des besoins techniques de plus en plus pointus, notamment pour faire face au développement des cryptomonnaies.
Or dans le secteur de la tech et de la crypto, des personnes travaillant en entreprise souhaitent servir leur pays quelques heures par semaine ou par mois. Ces professionnels pourraient ainsi accompagner les agents de la DNRED, en leur fournissant des informations et des conseils sur l'usage des cryptomonnaies et plus largement sur les questions liées au cyber. À l'heure actuelle, il n'existe pas de cadre pour accueillir de tels renforts : la réserve y remédiera.
Enfin, troisième finalité, que j'assume pleinement : faire découvrir les métiers des douanes à des personnes qui pourraient ensuite avoir envie de candidater à cette administration. Il y a aussi un enjeu d'attractivité.