Élaboré en collaboration avec l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) Douanes, il vise lui aussi à porter la durée maximale autorisée de douze à vingt-quatre heures. Comme d'autres l'ont dit avant moi, certains contrôles, très techniques ou impliquant de nombreuses manipulations – dont, parfois, la nécessité d'opérer des déplacements –, sont particulièrement chronophages.
Je prendrai à mon tour l'exemple d'un poids lourd articulé devant être entièrement vidé afin d'étudier l'intégralité du chargement et des remorques : cette opération de contrôle ne pouvant évidemment pas être réalisée au bord de la route, le véhicule devra être aiguillé vers une entreprise ayant signé une convention avec la DGDDI, afin d'effectuer ces manipulations dans de bonnes conditions de sécurité, sur un site disposant des infrastructures adéquates, et ce, avant même de démarrer toute opération de fouille – opérations qui, selon le véhicule concerné, peuvent elles-mêmes demander beaucoup de temps. Ces délais incompressibles doivent être pris en considération dans l'estimation du délai accordé au service pour les réaliser.