Cet amendement, par lequel nous proposons de nombreuses modifications rédactionnelles de l'article 1er , vise en quelque sorte à répondre à l'objectif et aux ambitions assignés aux services express régionaux métropolitains – ou métropolitains régionaux si certains préfèrent – par la déclaration de l'automne dernier du Président de la République, par celle de février de la Première ministre, ainsi que par notre rapporteur.
Ce premier amendement du groupe Socialistes et apparentés est l'occasion de rappeler combien le ferroviaire doit selon nous constituer le point central de toute réflexion autour des services express. Nous le savons, ce mode de transport est particulièrement performant d'un point de vue aussi bien social qu'environnemental, sachant qu'il est également pourvoyeur d'emplois non délocalisables. J'insiste : les ingrédients nous engageant à mettre le ferroviaire au cœur de notre raisonnement sont nombreux.
Nous le savons également, notre réseau très dense de 30 000 kilomètres de voie ferrée constitue un outil de désenclavement très puissant, pourvu que nous l'utilisions.
Je ne déclinerai pas à ce stade le détail de nos nombreuses propositions rédactionnelles qui visent, je le répète, à placer le ferroviaire au cœur de notre réflexion sur les mobilités et le désenclavement, et reprendrai la parole ultérieurement si nécessaire.