Vous avez eu l'amabilité de le rappeler, l'ambition du Gouvernement est d'étendre le périmètre des emplois concernés par le dispositif de nominations équilibrées à tous les emplois qui relèvent de sa décision. L'objectif initial était d'atteindre un taux de parité de 45 %. Dès le début de l'examen au Sénat, il m'a semblé logique de prendre l'engagement que toutes les nominations à la décision du Gouvernement répondent à une parité parfaite. J'ai échoué à faire adopter cet amendement au Sénat mais j'ai bon espoir qu'il le soit ce soir. Nous avons le bon vivier pour cela : sur 331 nominations, il doit être possible d'atteindre un taux de 50 % de personnes de chaque sexe.
J'en profite pour saluer celles qui travaillent d'arrache-pied sur ces questions au sein de mon cabinet ainsi que les fonctionnaires qui nous accompagnent ce soir. Je salue Mme Sandrine Staffolani, référente à l'égalité entre les femmes et les hommes au ministère de la transformation et de la fonction publiques – il y a un référent dans chacun des ministères. La parité n'est pas respectée sur les bancs des commissaires, mais c'est, si je puis dire, dans le bon sens…