C'est un amendement d'appel visant à éviter de créer des complications. Dans certaines universités, un master 2 est obligatoire pour accéder à des postes d'assistants chefs de clinique. Nous devrions faire attention à ce qui est demandé aux étudiants : certains refusent de considérer ces postes à cause de cette obligation. Après quelques années, l'installation des médecins s'en ressent, en particulier celle des spécialistes en ville.
Je referme cette parenthèse et je reviens sur les indicateurs et les ZRR, bien que Philippe Vigier ne soit plus là. En commission, nous avons longuement discuté de l'intérêt de disposer d'un indicateur tenant compte de l'âge des médecins, pour les zonages des ARS. Sur une population donnée de médecins, au bout de quatre ans, le résultat n'est pas le même en fonction de leur âge : on peut passer d'une zone normalement dotée à une zone sous-dotée. J'en ai fait l'expérience dans mon territoire, où 50 % des médecins avaient plus de 60 ans : le nouveau zonage nous a fait passer d'une zone sans tension à une zone très tendue.
Nous pourrons en reparler ultérieurement, pendant l'examen du texte, mais il est essentiel de tenir compte de l'âge des médecins, selon une fréquence régulière – un an ou deux : je sais que vous n'êtes pas fermé à cet argument, monsieur le rapporteur. Sinon, au bout de quatre ans, les photographies sont complètement faussées.