J'entends ces propos, mais c'est une multitude de petites solutions qui permettra de résoudre le problème des déserts médicaux. J'appelle votre attention sur un point : le médecin suit parfois un conjoint qui déménage au gré de ses mutations professionnelles. Le modèle traditionnel du médecin généraliste accompagné de son épouse dévouée qui accueille les patients en salle d'attente a beaucoup changé. Permettre à un médecin, homme ou femme, de suivre son conjoint à l'occasion d'une mutation et de bénéficier de nouveau d'une aide s'il s'installe dans une zone défavorisée ne me semble pas négatif. Peut-être pourrait-on préciser par sous-amendement les cas précis où cette mesure doit pouvoir s'appliquer mais, dans la situation où un médecin suit son conjoint, le droit à bénéficier de nouveau d'une aide me semble une amélioration souhaitable,…