Intervention de Benoit Mournet

Séance en hémicycle du mercredi 14 juin 2023 à 15h00
Améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Mournet :

Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, pourriez-vous argumenter davantage vos avis ? Mon amendement, qui ne concerne que les spécialistes et ne s'appliquera qu'à compter de 2033, ne semble pas très exigeant, d'autant que je suis favorable au sous-amendement de notre collègue Géraldine Bannier, qui proposait de limiter à un an la durée du service obligatoire dans une zone sous-dense.

Par ailleurs, cette proposition est cohérente avec l'obligation pour les internes en médecine générale d'effectuer leur quatrième année en zone sous-dense que vous souhaitez instaurer. Ces amendements auront aussi des effets positifs sur nos hôpitaux : dans les Hautes-Pyrénées par exemple – même si ce n'est pas le seul département dans ce cas –, il n'y a plus de neurologue à l'hôpital : les victimes d'accident vasculaire cérébral (AVC) ne peuvent donc pas y être prises en charge. Il n'y a pas non plus de dermatologue, de pédopsychiatre, de gynécologue : telle est la réalité.

Mon amendement serait donc bénéfique à la fois pour l'offre médicale publique et l'offre libérale. Et je suis prêt à parier que les jeunes qui auront officié pendant un an ou deux dans un territoire sous-dense s'y seront attachés et choisiront d'y rester.

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