Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mercredi 14 juin 2023 à 15h00
Améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Cette mesure ne sera peut-être plus perçue de la même façon. Je soutiens donc les amendements de Thierry Benoit, qui n'enlèvent rien aux zones surdotées. Contrairement à ce que vous avez dit, madame Bergé, il en existe encore bel et bien – c'est, par exemple, le cas de Biarritz et Nice –, et je peux d'ailleurs vous en faire la démonstration, comme je l'ai fait lors de plusieurs réunions publiques sur l'accès aux soins auxquelles j'ai participé.

On entend souvent parler du surmenage des médecins, de leurs difficultés à répondre à la demande de soins. La loi portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé prévoyait un accès direct aux IPA, mais à la suite de son passage en commission mixte paritaire, l'expérimentation a été limitée à seulement six départements. Certes, la profession d'infirmier a pâti d'une crise de la vocation, mais si le nombre d'IPA est insuffisant, c'est également en raison de leur trop faible rémunération.

Nous avons mené un grand travail de construction avec le rapporteur mais, je le dis très calmement et très librement, nous avons, cet après-midi, manqué un rendez-vous. Les amendements transpartisans qui ont été rejetés n'étaient pas des amendements de coercition. Dois-je rappeler qu'à l'instar des élèves de Polytechnique ou de l'École nationale d'administration (ENA), les internes ne choisissent leur spécialité et lieu d'affectation qu'en fonction de leur classement au concours de l'internat ? Comme tout métier, celui de médecin n'est pas sans contrainte.

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