L'avis de la commission est défavorable car l'amendement procède de la même approche que les amendements précédents, dont nous avons longuement débattu.
M. Sansu m'a interpellé en prétendant que, lorsque j'ai plaidé pour qu'on écoute les jeunes, je n'avais fait que recommander de ne rien faire, alors que tout va mal. Ce n'est pas du tout le sens de la proposition de loi que je défends et dont nous débattons depuis trois jours, au contraire. Nous nous efforçons de garantir la permanence des soins, nous luttons contre l'intérim et pour le décloisonnement de notre système de santé. Nous essayons de faire bouger ces lignes, alors que c'est difficile. Nous ne préconisons pas le laisser-faire. C'est assez, sans aller jusqu'à la régulation de l'installation.