Je développerai mon argumentaire en quatre points et sans aucun corporatisme – car je vous assure que je voterais cette mesure si je l'estimais bénéfique. Je pense que le remède est pire que le mal.
Premièrement, toutes les circonscriptions manquent de médecins, comme l'ont rappelé plusieurs orateurs. Nous ne saurions contraindre les médecins alors que leur nombre est réduit.
Deuxièmement, nous ne saurions les rendre responsables de trente ans d'errances en matière de politique sanitaire. Rendez-vous compte : on tient aujourd'hui responsables les médecins qu'on applaudissait hier, pendant la pandémie de covid-19.