Il est urgent de moduler les tarifs de la consultation à la hausse dans les déserts médicaux, sans surcoût pour le patient, pour attirer des praticiens sans dégoûter les autres. Il est urgent de former davantage de médecins, car le numerus apertus reste largement insuffisant. Il est urgent d'orienter les jeunes originaires des déserts médicaux vers la médecine, pour qu'ils exercent dans ces territoires. Il est urgent de décharger les médecins de tâches et de certificats médicaux non prioritaires. En conclusion, on ne peut pas contraindre les médecins quand on n'a plus de médecins. Quand on n'a plus de médecins, on en forme, on en attire et on leur donne la priorité.