Je ne suis donc pas favorable à vos amendements.
Je ne rouvrirai pas le débat sur les chiffres ni sur les exemples d'autres pays ou d'autres professions : vous savez pertinemment que les chiffres peuvent être interprétés de multiples façons, que les expériences étrangères ne sont pas transposables à notre situation – la Drees le reconnaît dans son rapport –, et que les comparaisons avec des professions qui ne sont pas en tension n'ont pas de sens.
Avec vos amendements, quel message adressez-vous aux Français et aux professionnels de santé ? Aux Français, vous dites que tout ce qui a été fait n'a servi à rien – ou si peu –, et que votre solution permettra d'améliorer la situation à tel point que demain, ils auront un médecin près de chez eux, y compris dans les territoires ruraux.