Grâce à ce débat, nous envoyons donc un signal à la jeunesse. Vous êtes tous attentifs sur ces bancs à adresser des signaux positifs aux jeunes, par rapport à leur métier, à l'engagement dans la société et à leurs conditions de vie, actuelles et futures. Notre discussion ne concerne pas les médecins qui, depuis trente ans, s'entassent dans certaines villes attractives, et qui, quoi qu'il arrive, y resteront pour y dérouler leur carrière comme bon leur semble. Nous ne parlons pas de ces médecins qui sont en situation de surpopulation dans quelques territoires et que nous ne dérangerons pas, mais bien des jeunes, de ceux qui, demain, seront l'avenir de la prise en charge des Français. Ne leur faisons pas porter le chapeau de ce que les générations précédentes n'ont pas fait, ne leur demandons pas d'être responsables de ce que les gouvernements passés n'ont pas osé faire et des dysfonctionnements que vous avez tous rappelés, à juste titre.
Voilà le message que je souhaitais transmettre. Bien sûr, je suis défavorable à ces amendements.