Des mesures incitatives ont été engagées depuis de nombreuses années, mais elles restent insuffisantes. C'est pourquoi il paraît naturel de soumettre à autorisation l'installation des professionnels de santé, en particulier les médecins et les chirurgiens-dentistes. Cela devrait être le rôle des agences régionales de santé, dont les cartes et les zonages illustrent l'inégale répartition des médecins dans les territoires – certains sont sous-dotés, tandis que d'autres le sont un peu plus.
Nous proposons donc que, dans les territoires surdotés, l'installation ne soit possible que dans le cadre d'une transmission, à la suite de la cessation d'activité d'un praticien.