Cet amendement, issu des travaux du groupe de travail transpartisan créé et piloté par notre collègue Guillaume Garot, vise tout simplement à réguler l'installation des médecins généralistes et spécialistes ainsi que des chirurgiens-dentistes pour les orienter vers les zones où l'offre de soins est insuffisante.
Pour ce faire, nous proposons de créer une autorisation d'installation que délivreraient les ARS aux médecins et chirurgiens-dentistes. Il ne s'agit donc pas de revenir sur la liberté d'installation mais bien de l'encadrer et d'inciter les médecins à s'installer dans les zones peu denses. La remise d'un rapport gouvernemental permettrait en outre de formuler des propositions destinées à cibler les aides à l'installation vers les zones où l'offre de soins est la plus dégradée.
Nous le savons, il n'y aura pas de nouveaux médecins avant sept ans et il nous faut trouver des solutions pour traverser cette période. Donnons-nous les moyens de soigner la population au plus près des besoins et redonnons au Parlement sa mission de légiférer, grâce à une majorité parlementaire construite autour de ce texte.