Je veux tout d'abord vous faire part de mon plaisir de débattre aujourd'hui de l'accès aux soins et de la recherche d'un maillage qui soit le meilleur possible en la matière sur nos territoires. Je salue également la création de la notion de territorialisation de la santé.
Cela étant dit, je souhaite, comme mes collègues, rappeler le rôle central que joue le département. L'action en direction de la jeunesse ou des personnes âgées mais aussi la prévention sont ainsi des compétences qui relèvent de cet échelon. Je siège au conseil départemental de l'Ain qui s'est engagé contre les déserts médicaux en salariant des médecins ou en subventionnant des maisons de santé. Les départements disposent de connaissances solides sur ces questions.
Je rappelle également que les départements apparaissent comme un maillage de proximité, comme on a pu l'observer pendant la crise covid. Ils font preuve d'une réactivité dont ne témoignent pas d'autres échelons territoriaux. Je suis élu d'une circonscription située en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour aller d'un bout à l'autre de la région, il faut rouler plus de cinq heures, ce qui pose un problème du point de vue de la logistique et de la connaissance des situations.
Je soutiens donc avec force que l'échelon pertinent est le département, eu égard à ses compétences en matière d'action sociale, à notre expérience au moment de la crise de la covid-19 et a tout ce qui y a été entrepris dans le domaine des soins, par exemple dans l'Ain.