Qui peut le plus, peut le moins. Nous proposons que les territoires de santé soient délimités au niveau, non plus infrarégional, mais infradépartemental, et ce pour une raison très simple.
Les territoires de santé serviront de base géographique pour l'établissement du diagnostic territorial partagé. Or les problématiques d'accès aux soins varient non seulement à l'intérieur d'une même région – dans le Centre-Val de Loire, par exemple, la densité médicale n'est pas la même à Tours qu'à Bourges –, mais aussi au sein d'un même département, où peuvent exister de très grandes disparités : la densité médicale n'est pas la même à Bourges et dans le Pays Fort, à Aubigny-sur-Nère ou à Vailly-sur-Sauldre. La granularité doit donc être un peu plus fine que celle qui est prévue dans le code de la santé publique. Encore une fois, qui peut le plus, peut le moins.