Alors que le cycle de Doha devait durer trois ans, il est à l'agonie. Le multilatéralisme qui servait de cadre au développement des échanges dont nous avons besoin n'est plus : lors des accords de Marrakech, il a été décidé que toutes les formes de soutien à l'agriculture, partout dans le monde, devaient être réduites jusqu'à disparaître. C'était une erreur grave, dont nous devons prendre conscience alors qu'il faut rebâtir un cadre multilatéral. Nous avons besoin d'échanges internationaux, mais en changeant de logiciel, en rompant avec le paradigme actuel.