Comment pourrait-il en être autrement ? Il faut se réjouir que l'ensemble de l'arc politique, y compris la majorité, ait été contraint de concéder que les importations devaient être assujetties à nos standards sociaux et environnementaux. Il est salvateur de se retrouver ensemble autour de l'idée que la démocratie n'est pas négociable : ce mauvais accord doit être soumis au vote du Parlement. Quelles que soient les modifications à la marge qui seront apportées à cet accord, nous nous y opposerons. Des différences tactiques peuvent exister au sein de la gauche, car elle est riche de sa diversité, mais nous sommes tous convaincus que le libre-échange promu par l'accord avec le Mercosur fragilise notre agriculture et notre planète. Cet accord n'est bon pour personne. Nous voterons donc pour cette proposition de résolution.