L'agriculture française fait notre fierté. Reconnue pour son excellence, notre production se distingue par sa fiabilité, grâce à la qualité, notamment sanitaire et environnementale, de nos exploitations et à la stabilité de leurs rendements.
Si nous croyons au multilatéralisme et à la régulation du commerce international par des accords de libre-échange, il est indéniable que l'accord de principe entre l'Union européenne et le Mercosur, tel qui a été envisagé en 2019, est loin d'être satisfaisant au vu des gages insuffisants obtenus au cours des négociations. En effet, l'accord qui sera conclu et, in fine, ratifié doit couvrir l'ensemble de nos préoccupations et ne doit en aucun cas défavoriser nos agriculteurs. Nos partenaires commerciaux doivent être soumis aux mêmes règles et obligations afin de conclure des échanges équitables. Il n'est pas acceptable d'importer du soja issu de la déforestation ou des viandes d'élevage qui ne sont pas soumises aux normes sanitaires européennes.