Quatre cent quatorze pour cent ! C'est la hausse, en 2022, du coût de la dette indexée sur l'inflation, dont vous êtes responsables, avec la gauche qui a créé cette indexation et avec Les Républicains qui l'ont perpétuée pendant des décennies. À ce stade, rien qu'en intérêts, 14 milliards sont encore prévus cette année !
Trois cents pour cent ! Les sommes sont considérables ! C'est la hausse estimée du coût pour le plan de relance européen, les intérêts prévus s'élevant désormais à 42 milliards, au lieu de 15. Dans cette histoire, la France est le dindon de la farce, puisqu'elle n'a perçu que 37 milliards sur les 40 prévus dans ce plan.
La dette n'est pas un bon vin : elle n'est pas meilleure parce qu'elle est plus chère ! On apprend que les 15 milliards initialement prévus pour huit ans seront épuisés dès cet été et que, pour couvrir l'année prochaine et uniquement celle-ci, Bruxelles recommande déjà aux États de doubler l'enveloppe prévue pour 2024, en la portant de 2 à 4 milliards – une paille !
Valérie Hayer, l'une de vos députées européennes, indique déjà qu'il va falloir créer de nouvelles ressources propres et qu'il est « hors de question de baisser les dépenses du budget européen ». Sachant que l'Union européenne ne fera pas d'effort, quelle taxe allez-vous créer pour financer ces charges de dette qui explosent ?