Depuis six mois, ces populations manquent de tout et peinent à survivre. Le gaz et l'électricité sont coupés, les biens de première nécessité comme la nourriture et les médicaments ne peuvent plus être acheminés. Pendant ce temps, l'Europe accroît ses importations de gaz depuis l'Azerbaïdjan. Or les crises majeures que nous traversons ne sauraient nous faire oublier la situation du peuple arménien. C'est une réalité que nous devons regarder en face. La France a un lien historique et fraternel avec l'Arménie. Il est du devoir de notre nation d'agir.
Madame la ministre, la France doit soutenir l'adoption sans délai d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant à rétablir la libre circulation entre l'Arménie et le Haut-Karabakh et faire respecter l'accord tripartite de cessez-le-feu signé le 9 novembre 2020.