En outre, et vous savez que c'est une disposition qui me tient à cœur, nous actons l'interdiction de l'intérim en début de carrière soignante, dans la droite ligne de l'entrée en vigueur du plafonnement des rémunérations. Cela nous permet de stabiliser et de renforcer les collectifs de travail hospitaliers, mais aussi de mieux accompagner les jeunes soignants dans le passage du statut d'étudiant à celui de professionnel de santé.
Mesdames et messieurs les députés, il est possible de trouver des solutions aux difficultés de notre système de santé par la confiance donnée aux acteurs de terrain, pour susciter leur engagement, encourager leur meilleure coordination et renforcer leurs responsabilités avec, comme pierre angulaire, une meilleure organisation territoriale des soins. Je l'ai dit d'emblée, ce texte s'inscrit dans un chantier plus large au service de nos concitoyens et des professionnels. Il s'inscrit dans la continuité des travaux que nous menons ensemble et qui ont déjà permis l'aboutissement de plusieurs textes importants, qui participent de cette action globale. J'ai cité la loi Rist, mais il y a aussi la loi Khattabi du 19 mai 2023 visant à améliorer l'encadrement des centres de santé, qui a servi de modèle pour le contrôle des cliniques privées et de leurs sociétés satellites que nous mettons en place dans ce texte.
Aussi, avant de passer le relais à Agnès Firmin Le Bodo, je tiens à saluer tous les députés qui se mobilisent autour de ce texte important pour améliorer la santé et renforcer l'accès aux soins de nos concitoyens. Nous avons mis au point des apports pertinents et nous l'avons fait ensemble, aussi bien avec la majorité qu'avec les oppositions constructives, preuve que, sans renier nos différences politiques, nous pouvons travailler au service de l'intérêt général – au fond, le seul qui compte. Je ne doute pas que cet état d'esprit sera le nôtre pour les débats à venir.