Le fonctionnement de notre système de santé est complexe, trop administré, trop centralisé. Il y a eu, je crois, deux temps dans l'histoire de ce système et, plus largement, dans celle de nos institutions. J'ai un immense respect pour ceux qui ont bâti notre système national de protection sociale, à une époque où nous avions besoin d'un pouvoir central, directeur et exhaustif pour reconstruire un pays meurtri. Faire aujourd'hui le constat des limites de ce modèle ne revient pas à nier la grandeur des choses érigées.